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Deux blondes dans le décor

27012013-DSC05328

L'autre bonne résolution de cette nouvelle année était de faire chaque fin de semaine une activité, même courte, en famille, tous les quatre.. voire tous les 5 avec la chienne (cette guenille!).

 

Aussitôt gravée dans le marbre, aussitôt appliquée, après le patinage sur glace, la séance de natation, cette journée était consacrée aux chiens.

 

Et pas n'importe lesquels: les chiens de traineau, et donc le traineau, et donc l'activité (très physique) qui s'y greffe. Et croyez-moi, c'est pas de la tarte!

Le musher nous a d'abord expliqué:

-en quoi consistait la conduite d'attelage

-pourquoi on rangeait les chiens dans tel sens et pas par hasard

-pourquoi il n'avait que des mâles, parce que les filles, c'est le début des ennuis, etc, etc (j'ai pas compris, je suis une fille)

-pourquoi il fallait être en bonne forme physique, donc pratiquer du sport régulièrement, et pas que dans son canapé à regarder d'autres gens se fatiguer à en faire, du sport...

Mais apparemment, il n'a pas la même définition du sportif que nous, ou que moi.

 

Je vous explique: je marche beaucoup, je cours, un peu, je golfe quand il n'y a pas de neige, je monte plein d'escaliers toute la sainte journée, sans pour autant être essouflée. Donc, logiquement, je pensais être en bonne forme physique. Et avec mes bons 60 kilos, je pensais aussi peser bon poids sur le fameux traineau...eh ben, pas du tout!

 

Quand j'ai laché le frein à pied, que le chien de tête a pris son envol (parce que son départ s'apparente plus à un décollage de rafale qu'à un démarrage de 38tonnes diesel), qu'il a fallu courir quelques mètres derrière le traineau et sauter souplement sur les patins, en tenant le guidon et en dirigeant l'engin, je me suis transformée en baleine soufflante, pesant une tonne et affublée d'une paire de jambes en coton donc presqu'inutiles.

Quant à placer son centre de gravité et peser du bon côté du traineau pour virer correctement et corriger les devers de la pente, vu que je suis nulle comme passagère en moto, inutile de vous décrire la tuerie!

 

Au final, atterrissage dans les genêts, traineau couché, passagers couchés, musher couchée.....orgueil piétiné, neige dans la bouche, lunettes en vrac. Mais heureusement rien de cassé. Suis repartie, mais pas longtemps, parce que là, vraiment, eu peur et jambes en vrai coton!

 

Mon amie Carole, 1m55, 40kilos tout mouillés, a pris le relève, si on peut dire, car en moins de 5 minutes, elle s'est retrouvée à plat ventre, lèvre inférieure fendue après un combat gagné contre un poteau en chêne massif, envolé dans l'impact!!!

 

Bilan de la matinée: beaucoup de rires, deux grosses trouilles, pas de vraies blessures, une vraie découverte de ce sport, parce que c'est un sport et pas que pour les chiens, qui se sont bien marrés eux aussi.

Les hommes ont assurés, les enfants ont adoré.

 

Et les blondes ont volé dans le décor...link

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C
Il faut anticiper les virages, comme en ski dans un slaloom, mais pas toujours facile avec l'abondance des genets, la piste verglacée et le manque d'expérience.<br /> Peut importe les petits bobos, ça vaut le coup d'aller voir et d'essayer de musher !<br /> Bises à tous, Carole
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