Les Auvergnats à Paris (épisode 1)

Après avoir écumé internet pendant plusieurs soirées glaciales du printemps dernier à la recherche d'un nid d'amour susceptible d'accueillir un vieux-jeune couple épuisé avec un quadrupède stupide, fait chauffer la carte bleue (rouge d'ailleurs, alors pourquoi l'appelle-t'on carte bleue???), puis fantasmé pendant 4 mois sur ces mini-vacances destinées à nous faire entrer doucement dans l'ère "grandes vacances à la mer avec enfants"...ça y est, nous avons enfin passé notre week-end en amoureux à Paris!

Bon, d'accord, on avait la chienne pour nous tenir la chandelle, mais elle s'est faite discrète, presque parfaite.

Et c'est le comptable qui sera perplexe en triant mes factures en Mars prochain, pas grave, c'est pas abusé quand même!

Le nid d'amour d'abord: un modeste (par le nombre et la taille d'ascenceur) 4 étoiles sis Place des Vosges, pas loin de chez Anne et son ex, le libidineux Dom, pas loin de Jack non plus; en plein coeur du Marais, village au coeur de la capitale, avec ses petites rues, ses vieilles maisons retapées, ses hôtels particuliers, ses placettes, ses restaurants (pas tous casher, sauf rue des Rosiers) et brasseries, ses galeries d'art, pas toujours de bon goût mais bon, il en faut pour tous.

Le Pavillon de la reine

Arrivée le samedi après-midi, à une heure très correcte, malgré les bouchons annoncés et jamais rattrapés, et une voiture neuve donc bridée avec interdiction de dépasser le 130, et autant vous dire que j'ai surveillé ma tendre moitié dont le pied droit pèse une tonne sur la pédale d'accelérateur en général.

Une fois le carosse de Mâdâme garé par le voiturier, encouragés par le beau temps et la température parfaite, nous avons décidé d'aller à pieds jusqu'à Notre Dame avec notre mascotte poilue. Hormis des écarts tous les 10mètres (chaque fois qu'une bouche d'égoût se pointait), elle a été très sage et plutôt utile pour nous faire de la place sur les trottoirs: au mois d'Août, la 1ère langue parisienne est le japonais, et le Japonais, plus précisément la Japonaise, a peur des chiens de plus de 1,5kg et dont les ongles ne sont pas faits...je vous laisse deviner le no-man's land devant nous, hé!hé!

Au cours de notre balade, j'ai fait l'acquisition d'un cadenas à clef,solide et inoxydable.

Le mythe qui prétend que Paris est désert entre fin Juillet et début Septembre est faux!Archi-faux! C'est bourré de touristes, mais aussi de parisiens fauchés, touchés par la crise et qui se rabattent sur Paris-Plage, au demeurant fort sympathique. La capitale reste donc grouillante de vie et bruissante de vacarme, plus ou moins assourdi selon la distance avec les grands axes routiers. Nous n'avons donc pas hésité à prendre des petites rues tranquilles, armés de nombreux sacs à déjection...faudrait pas que les parigots pensent que les bougnats sont dégueulasses!

Bon, après, on n'a pas tenté le resto avec chien, de peur de se faire refouler. On l'a lâchement abandonnée dans une misérable chambrée, sans eau ni nourriture...meuh non! la preuve:

Pour notre premier tête à tête, on a filé à (environ, hein?) 100m, envie irrépressible de tartare de boeuf et d'andouillette grillée, j'ai nommé:

Repus, délestés d'une somme digne d'un étoilé en province, nous nous sommes finis à la terrasse de l'hôtel...à la tisane, mais oui! On a quand même pu constater que les boutiques et galeries d'aaaaaaart de la place restaient ouvertes très tard. Absolument inconcevable par chez nous!

Et après? Cela ne vous regarde pas!

A suivre...