Ma course à pied

En Août l'an dernier, pendant mes vacances à l'Ile d'Yeu, j'ai été envoutée! Si!Si!, Je vous assure, sinon comment expliquer qu'en peu de temps j'ai décidé de tenir un blog, d'écrire un livre ....et de me mettre à la course à pied, ça fait beaucoup de projets en même temps pour une si petite personne, non?

J'en conclus donc que j'ai été victime d'une manipulation extralucide. Et me voilà quelques mois plus tard, tiraillée entre l'esclavage de l'écriture ,et les yeux doux que me font plusieurs fois par semaine mes baskets. Pourtant ces activités sont de véritables monstres de torture!

Elles sont bien dégueu, preuve qu'elles courent, elles!

Quand je peine à courir plus de 5km, je repense à mes premières tentatives, en phase de débutante, et je me revois rincée au bout de 2minutes de course, trouvant la minute trente de récupération bien trop courte. J'avais pourtant juré (et plusieurs personnes peuvent en témoigner) que jamais je ne courrai, que c'était un sport de grand malade, parce qu'il faut aimer se faire du mal pour le pratiquer.

C'est un peu flou, mais on lit 8,4 km en 1h05 minutes

Il ne faut jamais dire "Fontaine je ne boirai pas de ton eau"! Car ce sport de "malade" rend carrément addict, et en plus, il a l'avantage de bruler tous les 4heures un peu copieux qu'on ingurgite pour accompagner les nains à la sortie de l'école...et il rend plus heureux, ou en tout cas moins angoissé, et c'est un avantage de poids! Et vu que je peine à rentrer dans mes jeans après ce long hiver réchauffé de plats roboratifs, mon moral en a pris un coup. Autant vous dire que la course à pied s'impose. le golf est certes un sport, mais on transpire un peu moins quand même, je doute donc de ses qualités hautement caloriphages!

Me voilà donc affublée d'un gracieux collant moulant mes jambons, arpentant les chemins bucoliques de la campagne proche d'une foulée pachydermique mais enthousiaste, avec de la zicmu dans les oreilles (forte et avec des basses, ça aide un peu), la gourde et la chienne à la ceinture (des fois qu'un violeur se planquerait derrière un brin d'herbe), rêvant déjà de rentrer dans le bikini rouge que je vais arborer sur les plages basques cet été. Il me reste 3mois et demi, le compte à rebours est lancé!