Voilà, il m'a fallu ce voyage que je prépare aux petits oignons (j'suis française, moi madame!) depuis un an, pour revenir ici et écrire un article. Il a d'abord fallu que je dépoussière, que je vire les rats et les araignées qui s'étaient installés pour faire leurs nids et autres toiles. Non, pas de cafards ici, car rien à bouffer! Je précise par ailleurs qu'en parallèle, je m'apprête à dégager les animaux de la maison et suis en passe de remporter le tournoi "du frigo vide quand tu as une famille de 4 personnes à nourrir, dont une ado affamée que tu te demandes si tu ne devrais pas la vermifuger en même temps que les chats"! Bon, côté ménage, j'en mettrai peut-être un petit coup aussi avant de partir, tant j'aime revenir dans une maison propre (dit celle qui a laissé son blog pourrir pendant 2 ans...). Je sais, je suis une grande malade.
C'est pas que les sujets m'ont manqué, c'est plutôt que les évènements de ces 24 derniers mois m'ont un peu crispé le stylo, voyez-vous? Car j'aime par dessus tout partager ce que j'aime, ce qui me fait rire, même si c'est grinçant, ce qui m'enthousiasme ou m'émeut. Et pendant cette période, j'ai quand même surtout pris dans la tête de la tristesse, de la colère (celle des autres, hein, moi je suis "peace and love" tout le monde le sait), enfin rien de ce qui d'habitude met du carburant dans le réservoir de mes petites histoires.
Bref, je reviens à mes moutons (les vrais, ceux qui bêlent, pas ceux qui sont sous mon lit et que Myrtille (ahhh, Myrtille, vaste sujet...)va chercher pour les mettre sous notre couette alors qu'elle a interdiction formelle de venir dans notre chambre, et elle sait qu'elle ne doit pas, si si elle le sait (propriétaire de chat débile je suis et je reste)): notre voyage à New York.
BIM! décompte: moins de 48h, j'en suis à faire le tri entre les flacons qui peuvent rester dans le bagage cabine et ceux qui vont en soute. Les culottes et chaussettes sont comptées, les boules quies parées. Sans parler des anti-nauséeux, anti-diarrhéiques, anti-maux de tête et de ventre (je vous dit, je suis une grande malade, au sens propre comme au figuré).
Je ronge mon frein pour nous enregistrer, à moins de 30 heures, tu peux choisir tes sièges gratuitement, quand il en reste à choisir...mais gratuitement, quoi! Vu le coût du voyage, c'est sûr que 80 euros ça va te sauver la mise face à ton banquier qui te fait les gros yeux quand tu rentres de vacances et que tu as oublié toute notion de découvert autorisé et de plafond de paiement...
Donc, je résume la suite parce que je pars en digressions et là, ça devient carrément pénible pour toi lectrice (lecteur) (vous remarquerez que je suis clairement féministe, je mets la fille en 1er): on part à New York!!!!!!!! Le rêve ultime pour moi, et prémices je l'espère d'autres grands voyages à travers la planète. Parce que oui, c'est une 1ère, nous partons en famille, loin et assez longtemps pour revenir fracassés de fatigue et de bonheur. Et comme je suis tout le contraire d'un pigeon voyageur, que je suis "control freak" (je maîtrise pas mal l'anglais, oui, je sais, paf paf), ça fait des semaines que je me fais le film "very bad trip" avec moi en star et mes 3 malheureux compagnons en guest stars.
Donc rendez-vous sur place si je peux, et au retour c'est sûr, pour vous conter les meilleurs moments de ce périple!